Déblocage de la VoIP au Maroc: l'ANRT s'explique

L'ANRT vient de confirmer le déblocage de la VoIP, bloquée au Maroc depuis janvier dernier.

Dans un communiqué publié sur son site ce vendredi 4 novembre, l'ANRT, Agence nationale de réglementation des télécoms, indique que "les opérateurs de télécommunications ont été autorisés à procéder au rétablissement de tous les services et applications de téléphonie sur IP (VoIP) sur l'ensemble de leurs réseaux fixes et mobiles".

Le gendarme de télécoms explique que cette décision faite suite à l'évolution, tant aux niveaux national qu'international, de la situation des marchés des télécommunications et du contexte réglementaire, d'une part, et, compte tenu des exigences d'un développement harmonieux du secteur au bénéfice des usagers, d'autre part.

L'agence précise aussi dans son communiqué que "la problématique de l'encadrement des applications de type OTT (Over The Top) fait l'objet, depuis quelques mois, de discussions et de débats soutenus aux niveaux des groupements régionaux concernés et à l'échelle internationale, visant à convenir des modalités relatives à la fourniture et à l'exploitation desdites applications".

Enfin, l'ANRT fait la promesse de faire bénéficier les consommateurs des meilleures évolutions technologiques: "L'ANRT suit avec intérêt ces questions et veillera à faire bénéficier les consommateurs des meilleures évolutions technologiques, en harmonie avec les impératifs de développement du secteur et des acteurs et dans le respect de la réglementation en vigueur".

Il parait que la pression ainsi que le mécontentement des usagers marocains ont joué un rôle dans ce déblocage. A noter aussi que selon nos confrères de Medias24 qui cite des sources sûres, ledit déblocage est bel et bien définitif. Espérons le.

A rappeler que l'ANRT a procédé au blocage des appels via les applications VoIP au Maroc en janvier 2016 afin de préserver les bénéfices des sociétés de télécoms apparemment. Certes, les internautes ont réagit à l'époque en lançant une campagne visant à ne plus aimer les pages des trois opérateurs marocains sur Facebook, mais ce n'était pas assez pour que l'ANRT change d'avis à l'époque.

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