Google pourrait bien ouvrir une filiale au Maroc

Invité par l’Association marocaine des anciens élèves de l’école Polytechnique (Groupe X Maroc) et le New Work Club, Carlo d’Asaro Biondo, président relations stratégiques de Google pour l’Europe du Sud et de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), a affirmé lors d'une conférence tenue le mercredi 15 Avril que les maîtres mots qu'il a appris chez Google sont au nombre de 3: repenser à zéro, garder les choses simples et se concentrer sur l’utilisateur, le reste suivra.

Interviewé par L’Economiste, M Carlo d’Asaro Biondo a précisé que l'une des raisons pour lesquelles il est au Maroc, c’est justement pour écouter les entrepreneurs, prospecter, prendre le pouls de la situation en quelque sorte. En voyant le dynamisme ainsi que l’envie des jeunes de créer, ça lui donne envie d’aller plus loin. Carlo d’Asaro Biondo a ajouté que le moteur de recherche Google fonctionne bien au Maroc et qu'Android ainsi que Youtube se développent aussi. Il a expliqué qu'il ne s’agit pas d’un problème de produit ou de consommateur et que pour ouvrir un bureau Maroc, Google a besoin d’établir des relations fortes avec l’économie locale tout en se sentant aimé et que les entreprises aient envie que Google vienne. Le président relations stratégiques de Google pour la Zone EMEA a affirmé que si Google arrive à identifier au Maroc une dizaine de grands groupes intéressés tels que les entreprises traditionnelles du monde de l’industrie, de la banque, les assurances, voyage/tourisme, retail…, qui le soutiennent et qui se disent que Google leur permet de se développer à l’international, alors la firme de Mountain View sera heureuse d’avoir une filiale locale au Maroc. Selon lui, les forts investissements des entreprises marocaines en Afrique subsaharienne ainsi que le système politique et social équilibré rend le Maroc très attractif aux yeux de Google.

M Carlo d’Asaro Biondo a ajouté que Google pourrait même renforcer sa présence au Maroc au cas ou il arrivera à être un élément de valeur pour que l’entreprise marocaine se développe plus à l’étranger et si Google verra le Maroc au-delà de son territoire, comme un hub ou une tête de pont vers le reste de l’Afrique.

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