Une délégation de treize entreprises marocaines opérant dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication prennent part, du 05 au 09 mars 2017 à Ouagadougou, à une mission de prospection « BtoB » initiée par Maroc Export.
Cette mission a pour objectif le renforcement des échanges commerciaux Maroco-Burkinabé
d’une part, et d’autre part, l’identification de nouvelles opportunités pour le développement d’un partenariat gagnant-gagnant basé sur les complémentarités entre les entreprises Marocaines et leurs homologues burkinabaises.
Le secteur des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) au Maroc constitue un axe stratégique de développement. Depuis de nombreuses années, des efforts ont ainsi été réalisés pour permettre aux acteurs des TIC de jouer un rôle de levier de la compétitivité et de l’attractivité des investissements. Ce secteur emploie environ 52 000 salariés et il contribue à hauteur de 7 % au PIB national.
Le marché marocain des services professionnels pour les technologies de l’information devrait connaitre une croissance moyenne de 10,3% par an d’ici fin 2017, selon un rapport du cabinet d’étude américain IDC (International Data Corporation). La croissance au Maroc sera essentiellement soutenue par les grands projets d'infrastructures bancaires, de télécommunications et ceux des pouvoirs publics (e-gouvernement).
Le Burkina Faso fait partie des premiers pays en Afrique de l’Ouest à adopter certaines technologies de l’information et de la communication. Ainsi, il envisageait la mise en place d’une société de l’économie du savoir et de l’information.
Soucieux de construire des relations de coopération mutuellement avantageuses avec les pays africains, le Maroc est déterminé à s’engager de manière irréversible à contribuer tangiblement à l’essor économique et social du continent, raison pour laquelle le Maroc entretient de fortes relations économiques avec ces pays, y compris le Burkina Faso.
Par ailleurs, la banque mondiale a octroyé le 18 janvier 2017 un crédit équivalent à 20 millions de dollars au Burkina Faso, afin d’améliorer la capacité et l'utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les administrations publiques et les agences.
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