
L'ambition affichée est claire: accompagner l'essor de la fibre optique dans tout le pays, éviter les installations hétérogènes et encourager le partage des infrastructures entre opérateurs télécoms. Une étape stratégique dans la transition numérique du Maroc.
Les nouvelles règles imposent une architecture normalisée dans les lotissements, avec une organisation précise des équipements télécoms. Parmi les éléments structurants à mettre en place:
- un espace dédié aux opérateurs pour l'installation de leurs équipements,
- des points de mutualisation permettant de regrouper les fibres desservant les habitations,
- un maillage de chambres de tirage pour faciliter la pose et la maintenance,
- un réseau de conduites souterraines dimensionné pour accueillir les câbles optiques.
Pour les bâtiments collectifs, le texte rend obligatoire la mise en place d'une chaîne complète d'infrastructures internes. Cela inclut:
- les adductions reliant l'immeuble au point de raccordement du lotissement,
- un local technique réservé aux opérateurs,
- une colonne montante en fibre optique desservant les étages,
- une prise optique installée dans chaque appartement ou local professionnel.
Les constructions individuelles ne sont pas en reste. Elles doivent intégrer:
- l'arrivée de la fibre depuis la propriété,
- un tableau de communication regroupé dans la gaine technique du logement,
- une prise optique prête pour le raccordement FTTH,
- un minimum de prises RJ45 pour distribuer les services numériques dans la maison.
Le cahier des charges n'impose pas seulement des obligations d'infrastructure: il fixe également les standards à respecter pour les câbles, connecteurs, niveaux d'étanchéité ou encore l'identification des fibres. Cette uniformisation permet de faciliter l'intervention des opérateurs, d'améliorer la fiabilité des installations et d'assurer une compatibilité totale entre les réseaux.
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