En 2019, il y avait 50,1% des enfants qui utilisent internet mais en cinq ans, on est passé à 67% soit une progression de 34%. Ce qu'ils font dessus? 3 activités sortent du lot: l'éducation (95,5%), les jeux (90,7%) ainsi que les réseaux sociaux (80,9%). C'est rassurant que l'éducation puisse arriver en tête alors que les 80,9% des réseaux sociaux mérite réflexion quand on parle d'enfants.
D'ailleurs, les inquiétudes montent vu que 80,8% des parents s'inquiètent de l'impact sur la santé de leurs enfants (sommeil perturbé, problèmes de concentration...). En 2023, ils étaient 77,3%.
78,9% des parents s'alarment du temps passé en ligne au détriment d'autres activités comme le sport, la lecture ou encore les jeux dehors... alors que 75,1% craignent l'impact sur le rendement scolaire, en hausse aussi par rapport aux 69,4% de 2023.
Quant aux conflits à la maison à cause d'Internet, ils ont presque doublé en 2 ans pour la catégorie "souvent" (de 4% à 7,6%). Certes, ce n'est pas énorme en valeur absolue mais la dynamique fait peur quand même. Les disputes "de temps en temps" touchent 30,8% des foyers (contre 30% en 2022). Les "rarement" reculent de 40% à 32,8%.
Au total, 69,2% des familles connaissent des tensions au moins occasionnelles. Ça fait 7 foyers sur 10.
Du côté du contrôle parental, 82,8% des parents disent contrôler directement sur l'écran ce que fait leur enfant. Mais combien utilisent des logiciels ou applications dédiées? 10,1% seulement!
75,5% limitent le temps de connexion tandis que 31,5% interdisent carrément l'utilisation à certains moments.
Cependant, parmi ceux qui contrôlent, 21% admettent que ça ne fonctionne pas. Pourquoi?
Trois raisons principales ont été donnés: 53,6% avouent que ça crée trop de tensions, donc ils lâchent prise alors que 45,8% constatent que l'enfant contourne les outils de contrôle et 45% disent que l'enfant se connecte ailleurs (chez un copain, dans la rue...).
Une autre anomalie réside dans le fait que 91% des parents ne connaissent même pas les initiatives nationales pour protéger les enfants en ligne. Il y a peut-être des campagnes, des ressources et des outils mis à disposition par l'État ou des associations. Mais presque personne n'est au courant
Malgré tout cela, 50% des parents ont une attitude "plutôt positive" vis à vis de l'utilisation d'Internet par leurs enfants et 10,5% "positive". Ça fait 60,5% dans le positif.
Donc oui, il y a des inquiétudes, des tensions, mais globalement, les parents voient quand même les bénéfices. Ils essaient ainsi de trouver un équilibre, avec plus ou moins de succès..png "enfants internet maroc")
Trois raisons principales ont été donnés: 53,6% avouent que ça crée trop de tensions, donc ils lâchent prise alors que 45,8% constatent que l'enfant contourne les outils de contrôle et 45% disent que l'enfant se connecte ailleurs (chez un copain, dans la rue...).
Une autre anomalie réside dans le fait que 91% des parents ne connaissent même pas les initiatives nationales pour protéger les enfants en ligne. Il y a peut-être des campagnes, des ressources et des outils mis à disposition par l'État ou des associations. Mais presque personne n'est au courant
Malgré tout cela, 50% des parents ont une attitude "plutôt positive" vis à vis de l'utilisation d'Internet par leurs enfants et 10,5% "positive". Ça fait 60,5% dans le positif.
Donc oui, il y a des inquiétudes, des tensions, mais globalement, les parents voient quand même les bénéfices. Ils essaient ainsi de trouver un équilibre, avec plus ou moins de succès.
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