Si l'enquête TIC 2024-2025 devait retenir un seul indicateur marquant, ce serait peut-être celui-là: 99,3% des internautes marocains fréquentent les réseaux sociaux. Presque la totalité. Les 5760 personnes interrogées entre janvier et février 2025 ont livré des chiffres qui montrent à quel point ces plateformes sont devenues centrales dans le quotidien.
Une présence quasi totale dans toutes les tranches d'âge
La progression est nette par rapport à 2019, où 96,4 % des internautes déclaraient utiliser les réseaux sociaux. En 5 ans, près de 8 millions de nouveaux utilisateurs se sont ajoutés. Chez les 19-24 ans, l'adoption est totale, avec un taux de 100 %. Mais le phénomène dépasse largement les jeunes générations: même parmi les 75 ans et plus, 92,4 % fréquentent aujourd'hui ces plateformes.
L'usage des réseaux sociaux s'est également intensifié dans le temps. Désormais, 92,4 % des internautes s'y connectent chaque jour, contre 81,3 % en 2019. En milieu urbain, cette proportion atteint 94,8 %, tandis qu'elle s'établit à 87,7 % en milieu rural. L'écart entre les genres reste marqué: 96,2 % des hommes se connectent quotidiennement, contre 88,6 % des femmes.
A l'inverse, les connexions occasionnelles reculent fortement. Les internautes se limitant à une utilisation hebdomadaire ne représentent plus que 7,1 %, contre 16,8 % cinq ans plus tôt, signe d'une intégration durable des réseaux sociaux dans les habitudes quotidiennes
WhatsApp s'impose comme un socle commun, utilisé par 98,6 % des internautes pour les appels vocaux et par 97,3 % pour la visioconférence. Pour autant, rares sont ceux qui s'y limitent. Seuls 2,1 % des utilisateurs se cantonnent à WhatsApp, tandis que la grande majorité navigue quotidiennement entre plusieurs plateformes comme Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat ou X.
Le temps d'écran en nette augmentation
L'enquête met en lumière une hausse continue du temps passé sur les réseaux sociaux. La part des internautes y consacrant plus de 4 heures par jour est passée de 7 % en 2019 à 13 % en 2024. A l'opposé, ceux qui s'y limitaient à moins d'une heure quotidienne ont chuté de 47 % à 26 %.
Les usages intermédiaires progressent également. La tranche de 1 à 2 heures par jour concerne désormais 35 % des internautes, contre 28 % auparavant, tandis que celle de 2 à 4 heures est passée de 18 % à 26 %. Une évolution progressive mais constante vers des durées de connexion toujours plus longues.
A l'inverse, les connexions occasionnelles reculent fortement. Les internautes se limitant à une utilisation hebdomadaire ne représentent plus que 7,1 %, contre 16,8 % cinq ans plus tôt, signe d'une intégration durable des réseaux sociaux dans les habitudes quotidiennes
WhatsApp s'impose comme un socle commun, utilisé par 98,6 % des internautes pour les appels vocaux et par 97,3 % pour la visioconférence. Pour autant, rares sont ceux qui s'y limitent. Seuls 2,1 % des utilisateurs se cantonnent à WhatsApp, tandis que la grande majorité navigue quotidiennement entre plusieurs plateformes comme Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat ou X.
Le temps d'écran en nette augmentation
L'enquête met en lumière une hausse continue du temps passé sur les réseaux sociaux. La part des internautes y consacrant plus de 4 heures par jour est passée de 7 % en 2019 à 13 % en 2024. A l'opposé, ceux qui s'y limitaient à moins d'une heure quotidienne ont chuté de 47 % à 26 %.
Les usages intermédiaires progressent également. La tranche de 1 à 2 heures par jour concerne désormais 35 % des internautes, contre 28 % auparavant, tandis que celle de 2 à 4 heures est passée de 18 % à 26 %. Une évolution progressive mais constante vers des durées de connexion toujours plus longues.
Un usage plus intensif en milieu rural
Contrairement aux idées reçues, les internautes vivant en milieu rural passent davantage de temps sur les réseaux sociaux que leurs homologues urbains. En zone rurale, 16,2 % dépassent les 4 heures quotidiennes, contre 11 % en ville. Les usages compris entre 2 et 4 heures concernent 28,7 % des ruraux, contre 24,1 % des urbains.
Ce différentiel pourrait s'expliquer par le succès massif des offres promotionnelles dédiées aux réseaux sociaux, communément appelées « *6 ». En proposant un accès illimité à Facebook, WhatsApp, Instagram ou TikTok pour un coût très accessible, ces formules ont levé le frein de la consommation de données. Dans les foyers ruraux, le smartphone équipé de ce pass illimité devient ainsi le terminal de divertissement principal.
La VoIP s'impose
Les appels via Internet poursuivent leur ascension. En 2024, 85 % des internautes utilisent quotidiennement les services VoIP, contre 66 % en 2019. Les usages sont plus élevés en ville (88 %) qu'en milieu rural (79 %). À l'inverse, la part de ceux qui n'utilisent jamais la VoIP est tombée à 1 %, contre 14 % cinq ans plus tôt.
Pour autant, les appels traditionnels via les réseaux des opérateurs résistent. 70 % des internautes y ont encore recours chaque jour, une légère hausse par rapport à 2019 (66%). Cette coexistence des usages traduit un besoin de fiabilité et de complémentarité, notamment dans les zones où la qualité de la connexion Internet reste variable.
Les appels via Internet poursuivent leur ascension. En 2024, 85 % des internautes utilisent quotidiennement les services VoIP, contre 66 % en 2019. Les usages sont plus élevés en ville (88 %) qu'en milieu rural (79 %). À l'inverse, la part de ceux qui n'utilisent jamais la VoIP est tombée à 1 %, contre 14 % cinq ans plus tôt.
Pour autant, les appels traditionnels via les réseaux des opérateurs résistent. 70 % des internautes y ont encore recours chaque jour, une légère hausse par rapport à 2019 (66%). Cette coexistence des usages traduit un besoin de fiabilité et de complémentarité, notamment dans les zones où la qualité de la connexion Internet reste variable.
Messages écrits et vocaux : des usages massifs
La messagerie instantanée s'est définitivement imposée. 79 % des internautes envoient quotidiennement des messages texte via Internet (WhatsApp, Facebook Messenger, Telegram ou autre application) , contre 75 % en 2019. Les messages vocaux suivent la même dynamique, avec 81 % d'utilisateurs quotidiens, contre 76 % en 2019.
Le smartphone, compagnon permanent
L'étude révèle également une relation de plus en plus étroite entre les utilisateurs et leur téléphone. Un internaute sur deux consulte son smartphone au moins toutes les 30 minutes, et 16 % le font toutes les cinq minutes, contre 12 % en 2023. Chez les 19-24 ans, plus d'un quart vérifie son appareil au minimum douze fois par heure!
En outre, 79 % consultent leur téléphone avant de dormir, 71 % dès le réveil, 56 % devant la télévision et 41 % pendant les repas. Chez les adolescents de 15 à 18 ans, ces pratiques sont encore plus marquées, avec une consultation quasi systématique au lever, au coucher et même à table.
En outre, 79 % consultent leur téléphone avant de dormir, 71 % dès le réveil, 56 % devant la télévision et 41 % pendant les repas. Chez les adolescents de 15 à 18 ans, ces pratiques sont encore plus marquées, avec une consultation quasi systématique au lever, au coucher et même à table.
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