
Après des années de restrictions américaines, Nvidia peut enfin vendre ses accélérateurs H200, deuxième génération la plus puissante pour l'IA, vers la Chine, mais avec une taxe de 25% et une liste stricte de clients approuvés.
Les États-Unis viennent d'assouplir leur politique d'exportation sur les technologies sensibles. Nvidia, leader mondial des puces pour l'intelligence artificielle, a reçu l'autorisation officielle pour écouler ses H200 en Chine. Cette décision arrive après des mois de négociations tendues, dans un contexte de guerre commerciale qui bloquait les ventes depuis 2022. Les actions du groupe ont bondi de 1,7% à l'ouverture des marchés, signe que les investisseurs y voient une bouffée d'oxygène.
A Pékin et Shanghai, les hyperscalers comme Tencent, Alibaba ou ByteDance préparent déjà leurs data centers pour intégrer ces bêtes de calcul. Les H200 offrent une puissance bien supérieure aux alternatives locales, et ça tombe pile quand la Chine accélère sur l'IA souveraine. D'ailleurs, DeepSeek, un acteur émergent chinois, sort des modèles à 685 milliards de paramètres qui challengent les leaders occidentaux, souvent à un coût d'inférence 70% inférieur. Cette ouverture pourrait relancer le marché des semi-conducteurs, évalué à des centaines de milliards.
Le deal inclut des garde-fous : seuls les clients "fiables" passent, et Washington empoche 25% des ventes via une taxe ad hoc. Ca change la donne pour Nvidia, qui perdait gros sur ce marché immense. En parallèle, Tata Electronics signe avec Intel pour une usine de chips en Inde, histoire de diversifier les productions loin des tensions sino-américaines. Le secteur bouge à toute vitesse, et 2026 s'annonce sous haute tension.
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