
En 2024, l'Etat avait décidé de relever ce droit d'importation à 17,5% pour encourager la production locale. Sur le papier, l'idée paraissait logique. Dans la pratique, son application a surtout pesé sur les importateurs qui travaillent dans les règles. Pendant que les acteurs formels voyaient leurs charges grimper, les circuits illégaux ont profité de l'occasion pour gagner du terrain.
Et entre temps, le Maroc est passé à la vitesse supérieure avec l'arrivée de la 5G qui a mis en lumière un autre problème: beaucoup de gens veulent évoluer vers un smartphone compatible, mais les prix étaient devenus trop élevés pour suivre le mouvement.
Avec un droit d'importation ramené à 2,5 %, les professionnels s'attendent à une baisse réelle des prix, de l'ordre de 300 à 600 dirhams selon les modèles. Les premiers effets devraient se voir dès janvier ou février 2026, le temps que les importateurs reconstituent leurs stocks avec les nouveaux tarifs.
Pour les consommateurs, cette mesure arrive au bon moment. La 5G vient à peine d'être activée au Maroc, et beaucoup hésitaient encore à franchir le pas en raison des prix élevés. La baisse annoncée va rendre les smartphones récents plus accessibles et devrait accélérer la modernisation du parc mobile.
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